Sélection de la langue

Recherche

Contribution au programme 2030

Faire progresser l’action mondiale sur les changements climatiques

Le Canada a ratifié l’Accord de Paris en octobre 2016. En décembre 2016, les premiers ministres du Canada ont adopté le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques, le cadre stratégique qui permettra au Canada de respecter ses engagements en vertu de l’Accord de Paris. Le Cadre pancanadien place le Canada sur la voie de la réalisation de notre cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030, tout en faisant croître l’économie et en renforçant la résilience aux changements climatiques.

Le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques

Le Cadre pancanadien est notre plan – élaboré avec les provinces et les territoires et en consultation avec les peuples autochtones, les entreprises, les organisations non gouvernementales, et les Canadiens de partout au pays – pour atteindre nos cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre, assurer la croissance de l’économie et renforcer la résilience aux changements climatiques.

Le cadre repose sur 4 piliers : la tarification de la pollution par le carbone, les mesures complémentaires visant à réduire les émissions, l’adaptation et la résilience aux changements climatiques, ainsi que les technologies propres, l’innovation et les emplois. Ces piliers regroupent plus de 50 mesures concrètes qui couvrent tous les secteurs de l’économie canadienne et mettent le Canada sur la bonne voie pour atteindre la cible établie dans l’Accord de Paris qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030.

Les mesures prises dans le cadre de ces piliers appuient les objectifs de notre stratégie :

  • en apprendre davantage sur notre approche pancanadienne de tarification de la pollution par le carbone et d’autres efforts visant à réduire les émissions, ainsi que les activités visant à renforcer la résilience aux répercussions des changements climatiques (voir le chapitre Mesures relatives aux changements climatiques);
  • en apprendre davantage sur les mesures visant à promouvoir l’énergie renouvelable et à rendre les collectivités et les entreprises plus efficaces sur le plan énergétique (voir le chapitre Énergie propre);
  • en apprendre davantage sur les mesures à prendre pour rendre l’infrastructure du Canada plus résiliente aux changements climatiques (voir le chapitre Infrastructure moderne et résiliente);
  • en apprendre davantage sur la façon dont le Canada stimule l’innovation et la croissance afin d’assurer la compétitivité des entreprises canadiennes dans l’économie mondiale à faibles émissions de carbone (voir le chapitre Croissance propre).

Des mesures supplémentaires sont présentées dans le Cadre pancanadien. L’avancement de la mise en œuvre du cadre est communiqué aux premiers ministres chaque année. En outre, les actions nationales prises en vertu de ce cadre font l’objet d’un compte-rendu dans la soumission régulière par le Canada des rapports nationaux de communication et biennaux au Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Outre ce que nous faisons au pays, nous contribuons également à maintenir l’élan mondial de la lutte contre les changements climatiques et de la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Par exemple, à la 24e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Katowice (Pologne) en 2018, le Canada a joué un rôle central dans l’adoption du règlement de Paris pour concrétiser l’accord, et a annoncé la création d’un centre de liaison pour les peuples autochtones à la CCNUCC. Ce centre, le premier en son genre, coordonnera et dirigera les travaux sur les questions touchant les peuples autochtones et les changements climatiques. Il fera aussi la promotion de la sensibilisation aux perspectives autochtones sur les changements climatiques et servira de centre d’expertise et de conseils techniques.

Le Canada est également devenu l’un des premiers pays à ratifier la modification de Kigali au Protocole de Montréal. L’objectif de cette modification consiste à éliminer progressivement les émissions mondiales d’hydrofluorocarbures, qui sont de puissants gaz à effet de serre utilisés dans des produits comme les réfrigérateurs, les climatiseurs et les aérosols. Pour appuyer notre engagement à l’égard de la modification de Kigali et du Cadre pancanadien, nous avons publié un règlement visant à réduire de 85 % la consommation d’hydrofluorocarbures au Canada d’ici 2036.

Finalement, la Politique d’aide internationale féministe du Canada appuie la planification et les initiatives du gouvernement visant à atténuer les effets des changements climatiques et à s’y adapter; faire progresser le leadership et la prise de décision des femmes; et créer des opportunités économiques pour les femmes travaillant dans le secteur des énergies propres dans les pays partenaires par le biais de son pilier d’action pour l’environnement et le climat. Les femmes et les filles sont particulièrement exposées aux menaces résultant du changement climatique et de la dégradation de l’environnement. La rareté des ressources, jumelée au partage déséquilibré des tâches entre les sexes, font que les changements climatiques ont un effet disproportionné sur les femmes et les filles au sein des ménages. Cependant, des preuves accablantes montrent qu’investir dans l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles joue un rôle multiplicateur dans la réalisation de tous les autres objectifs de développement, y compris les objectifs environnementaux.

Pour de plus amples renseignements :

Présidence canadienne du G7 de 2018

Les résultats principaux du Sommet de G7 de 2018 de Charlevoix sont le Plan d’action de Charlevoix pour la santé des océans et des mers et des communautés côtières résilientes, la Charte sur les plastiques dans les océans et le Défi de l’innovation plastique G7.

Le Plan d’action de Charlevoix

Le Plan d’action de Charlevoix pour la santé des océans et des mers et des communautés côtières résilientes reconnait l’impact direct du réchauffement globale des températures sur les océans et cherche à poursuivre les efforts mondiaux vers un futur au climat durable et résilient, en particulier via la réduction des émissions tout en stimulant l’innovation et la croissance économique, augmenter la capacité d’adaptation, renforcir la résilience, et réduire la vulnérabilité face aux impacts liés aux changements climatiques tout en assurant une transition juste à la participation élargie des femmes et filles, à la maison comme dans les pays en développements.

Charte sur les plastiques dans les océans

Le Canada a aussi été le fer de lance pour le développement d’une Charte sur les plastiques dans les océans présentée en annexe du Plan d’action adoptée par les dirigeants du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Royaume-Uni et de l’Union européenne. Depuis avril 2019, 18 gouvernements et 54 entreprises et organisations avaient souscrit à la Charte, s’engageant dans une démarche plus durable de production, d’utilisation et de gestion des plastiques, réduisant les déchets plastiques et les déchets marins. À l’échelle mondiale, on estime que plus de 8 millions de tonnes de plastique sont rejetées dans les océans chaque année, causant au moins 13 milliards de dollars en dommages aux écosystèmes marins du monde entier. Reconnaissant la menace que pose le plastique pour les écosystèmes d’eau douce, les océans et la faune, la Charte cherche des cibles et des solutions ambitieuses pour des mesures nationales et internationales visant la réduction des déchets plastiques et des déchets marins. La Charte vise à mobiliser tous les acteurs et à les pousser à prendre des mesures à l’égard des déchets plastiques, y compris tous les ordres de gouvernement, l’industrie, la société civile et le public.

Défi de l’innovation plastique G7

À Charlevoix, au Québec, en 2018, les ministres de l’Environnement ont été chargés de relever le Défi de l’innovation dans le domaine des plastiques du G7. À Halifax, en septembre 2018, les ministres de l’Environnement du G7 ont convenu de lancer le Défi de l’innovation du G7 pour lutter contre les déchets plastiques. Reconnaissant que les pays sont confrontés à des problèmes différents, les pays du G7 se sont engagés à prendre des initiatives internationales et/ou nationales à l’appui d’un objectif commun consistant à développer des solutions sociales et technologiques innovantes tout au long du cycle de vie des plastiques. Le Canada a annoncé un investissement de 20 millions de dollars sur la scène internationale et de 12 millions de dollars sur les défis nationaux d’innovation pour lutter contre la pollution par les plastiques.

Liens connexes